A l’approche de la quarantaine, des envies et des besoins s’étaient faits pressants :
– combler le besoin de donner un sens à ma vie professionnelle et l’envie d’être acteur du changement, à ma toute petite échelle.
– créer quelque chose de concret, de mes mains.
– de mettre en cohérence mes idées et mes principes avec mes actes
– le choix d’une vie plus simple et d’être en accord avec mes principes, sur l’écologie, le rythme de vie…
Bref de faire d’une passion un métier et d’essayer d’en vivre …
Essayer parce que ce n’est pas évident au début. C’est même parfois un peu terrifiant de renoncer au confort d’un emploi stable (avec un salaire qui tombe tous les mois ! 🙂 ) pour les lendemains plus incertains d’une vie de paysan.
L’essentiel des plantes que je vous propose sont cultivées dans mon jardin à Montech, dans le Tarn et Garonne, à quelques kilomètres de Montauban. J’y teste la plupart des variétés que j’affectionne : c’est pour moi le meilleur moyen de voir comment elles évoluent, voir leurs besoins et leur capacité d’adaptation aux conditions climatiques locales, souvent très dures (en particulier l’été) et ainsi pouvoir mieux vous conseiller.
Et c’est dans ce jardin que je vous recevrai pour vous les présenter.
Depuis peu, je travaille sur un autre terrain que l’on me prête, au bord du Canal des Deux Mers, à une dizaine de minutes à vélo de chez moi. C’est la ferme des Pères Bas. Il n’était plus cultivé depuis plusieurs années , la friche avait gagné sur ce terrain difficile, à la terre très argileuse et lourde. Donc beaucoup de travail en perspective. Mais c’est aussi un lieu au calme, magnifique, au milieu duquel coule une rivière (c’est un petit ruisseau mais j’aime bien le titre de ce film de Redford ;-).
Il y a des bois, des haies, des prairies, un cheval et deux ânes (un jour de la traction animale?) mais aussi des abeilles, des hirondelles, des phasmes, des geais qui mangent les cerises qu’on attendait de voir rougir un peu plus … Bref une grande biodiversité !
J’espère pouvoir y cultiver d’autres variétés, plus adaptées à ce type de terrain, des arbustes et arbres champêtres en racines nues,
Pourquoi pas quelques aquatiques et des plantes de berges pour la phytoépuration…
Et depuis fin 2019, il y a également une grande friche – le lieu dit Parraux – sur la commune voisine d’Escatalens. En bord de Garonne, il n’était pas cultivé depuis des années. De nombreux arbres et buissons y ont poussé, il y a un gros travail de nettoyage avant de pouvoir commencer à y cultiver quelque chose. La terre est très sableuse (rien à voir avec les Pères Bas !), cela permettra de faire pousser encore d’autres types de plantes.